silence ettouffant

bonjour a toutes,

je repost ce message dans lespoir davoir qq soutient ou conseils... cela fait 8 ans que cela s est passe, et 8 que je vis avec cet epouvantable secret, qui me ronge sans cesse a linterieur. Mais il y a deux jours de cela, jai conculte un nouvea psy .. cest pk je prend le courage de poster ce message.

personne de ma famille ni de mes amis n est au courant. Je me souviens avoir essayer d en parle a ma mere, bipolaire de nature (comme sa mere) et lorsquelle etait atteinte d un cancer, un an apres que ce me soit arrive lorsque javais 14 ans. jai cru que sa maladie, sa propre souffrance et sa depression auraient fait en sorte qu elle me croit, comme le devrait chaque mere a l egard de son enfant, au lieu de quoi elle ma prise pour une demeurree en me referrant a son pere. sa reaction ma aneantie, je me souviens encore de cette phrase quelle ma jetee a la figure en refusant de me croire et en s enfonceant dans son propre egoisme. Apres cela, je me suis vraiment retrouvee seule face a ce qui m etais arrive, incable d en parler, incapable de rouvrir la plaie exactement comme tu le dis uk18 dans ton precedent message. si votre propre mere ne vous crois pas, qui alors le pourrait ? au lycee, je faisait semblant daller bien, je ne voulait pas que lon soupconne quoique ce soit, meme si javais beaucoup de mal a trainer avec les garcons et meme si parfois je misolais. a la maison, je me suis repliee sur moi meme, ma soeur etait partie, ma mere etait en chimio, et mes parents pensaient que je vivais la fameuse "crise d adolescence". quelle blague ! la seule chose qui me restait a faire etait de me concentrer sur mon travail, meme si cetait difficile, mais en meme temps cetait la seule qui me restait et qui pouvait me valorisait ... jai mis du temps a reussir a consulter un psy, parce que je savais bien que d en parler en presence d une personne bien qu exterieure, me ferait trop mal et ferait tout ressurgir et jetais incapable d affronter les flashs, de revivre une nouvelle fois la souffrance et tout le reste enterre au fond de moi .. d autant plus que les insomnies et cauchemards me perturbaient bien assez. jai consulte ce psy que pour qq seances, et je compris vite que se serait un echec. elle etait pas comprehensive, na pas compris mon silence, et elle etait comme desabusee, et na fait que pose les pb evidents que je rencontrerai. une nouvelle fois, jai perdu espoir et me suis ressentie vraiment mais vraiment seule. jai laisse tombe les psy, ny croyant plus, refusait de consulter des psychiatres, me suis inscrite sur des forums pour voire sil existait des vecus similaires... par la suite, jai rencontre mon seul copain, en debut de fac, jetais tres et vite trop amoureuse, et la relation a derape apres les 6 premiers mois, de mal en pis, mais je m efforcait de maccrocher car je savais que si je le quittait, je ne penserait plus qua rien d autre que mon affreux passe recurrent. par la suite je nai pas eu d autres copains, de peur de revivre une salle histoire mais aussi pck aux niveaux des rapports javais forcement des malaises. malgre tout, jai valide mes etudes, mais je savais que le mieux etait d etre loin de ma famille, cest pk les etes je marrangeait pour ne pas travailler dans ma ville natale et cest aussi pk je suis partie etudier un an a letranger, loin de ma famille, et me suis refugiee avec des elements pas tres sains.
jai tout pris sur moi durant ces longues annees (a chaque fois que je revoyais mon grand pere, et surtout les horribles noels), a tous niveaux (sexellement parlant), et perdue totalemet confiance en moi et aux autres, parfois jai des paranoes incomprehensibles et des angoisses et peurs qui surgissent et qui me bloquent dans les relations avec les autres. cest ce qui ma fait craquer, pour la premiere fois, dans les bras de X, seule personne autre quun psy qui a compris ce qui metait arrive. surement pck il avait lui aussi un passe assez lourd, ceux qui ne font pas partis des esprits simples qui se croient heureux, qui ne rencontrent jamais la vraie tristesse et ne savent as ce que cest, ceux qui ne s inquiete de rien, ceux qui ne peuvent pas vous comprendre.
ca fait donc deux jours que jai consulte un nouveau psy, long chemin aussi pour trouver enfin le courage  de reconsulter et den re parler mais jamais dans les details. jen veux autant a mon gd pere qu a ma mere qui na pas ete capable de me croire, me soutenir et de me proteger ! plein d empathie  et de comprehension il ma conseille evidemment den reparler a mes parents, de crever labces pour en en meme temps renouer, et reprendre confiance en moi, tel est son "projet". mais je crois que cest contre ma volonte, que je prefere finallement donner un coup a ma mere le moment opportun, pour lui faire vraiment mal et lui montrer ce quelle na pas vu chez sa fille, ce quelle a  laisse installe pour me bouffer toutes ces annees et lamertume qui len reste.
jen reste la sur ma fin, cest la premiere fois que je lecris noir sur blanc aussi longuement.

Bonjour

Bravo, c'est bien que tu écrives tout ça, je n'arrive pas à en dire autant que toi !

Surtout, continue à voir ce psy, c'est vraiment important, et ça t'aide à te libérer, même si c'est très dur je le sais bien. Y'a pas de secret, il faut que tu te livres petit à petit pour aller mieux, c'est long et très difficile, mais ça ne t'apportera que du bien à mon avis...

Peut-être devrais-tu essayer d'en reparler à ta mère quand tu seras prête. Tu dis vouloir la faire souffrir, mais en entendant c'est surtout toi qui souffre de ton silence. Je suis d'accord avec ton psy, je pense que tu devrais essayer de dialoguer car tout lui balancer à la figure au mauvais moment ne fera à mon avis que déclencher des conflits qui n'amèneront rien de bon...
C'est vrai que ça ne doit pas être évident après sa réaction qui t'as beaucoup déçue, mais je crois que chacun se protège comme il peut de ce malheur, c'est moche, mais malheureusement c'est comme ça... (pour te donner un exemple, une partie de ma famille a dit que j'étais complètement responsable de ce qu'il m'était arrivé, et que ce n'était pas de la faute de l'autre donc tu vois... et même si je sais que ce n'est pas la vérité, ça fait mal à entendre malgré tout, il faut apprendre à faire avec.)
Peut-être qu'en lui en parlant plus et en lui montrant les conséquences que ça a engendré, elle te comprendrait mieux. Mais dis toi que ce n'est pas parce qu'une personne ne te croit pas (même s'il s'agit de ta propre mère) qu'il en sera de même pour toutes les personnes que tu croises. Tout le monde est différent, et tout le monde ne réagit pas de la même manière. Tu as déjà essayé d'en parler à ta soeur ? Un soutient familial t'épaulerait peut-être pour t'aider à en parler...

C'est bien que quelqu'un d'autre que ton psy connaisse ton passé, ça doit te faire du bien. Est-ce que tu pourrais te confier à X ? Lui dire ce que tu ressens, lui raconter certaines choses ? Cette personne pourrait sans doutes te soutenir, en cas, au moins être là pour t'écouter non ?

Si jamais tu as envie de parler, tu peux aussi m'envoyer un mp si tu veux

Garde courage, c'est déjà un grand pas pour toi d'avoir décidé de t'ouvrir ici !!

Bonjour,

C'est très bien ce que tu as réussi a écrire. C'est un bon pas en avant

Ma mère ne m'a pas cru quand je lui ai dit. Je comprends toutà fait ce que tu ressens...
Ma mère edt allée vérifier auprès de ma psychologue pour lui demander si j'avant pas tout inventer... la blague hein...

Tu devrais essayer d'en reparler avev ta maman. Peut - être sous forme de lettre si tu n'arrives pas à communiquer avev elle oralement. C'est aussi un bon moyen. Je l'ai moi - même utiliser pour parler à mon père de ce qui s'est passé.

Pour les psys, il faut que tu te sentes à l'aise avec. Mais bien sur, ce n'est pas avec deux ou trois rendez-vous que tu pourras le savoir. Des fois, tu peux remarquer directement qud le courant ne passe pas. Mais accroche toi un minimum avev quelques séances pour valider ton ressenti. Ils paraissent froids souvent. Mais au fur et a musure que tu prenda confiance en lui ou elle, tu vas réussir à t'ouvrir et pouvoir parler.

Pour les détails, tu n'est pas obligée d'een parler. CC'est vraiment à toi de savoir ce que tu penses le mieux.
Personnellement, je ne voulais pas du tout en parler. Mais je voulais que ca sorte pour que ca arrête de me ronger de l'intérieur. Alors j'ai commencé par écrire tout tout ce qui me passait par la tete de ces moments la. Même mes ressentis d'aujourd'hui. Et après j'ai demandé a ma psy de m'aaider a parler parce que mine de rien ca fait beaucoup de bien.
Je n'ai pas réussi a tout lui dire car j'aai honte des details. Mais mon copain je lui dis quelques fois ce qur j'ai en tête. Et sinon je parle a une amie très proche qui m'aide beaucoup.

Pour les hommes. Ne t'inquiète pas. Ca viendra mais tu dois reprendre confiance en eux ce qui n'est oas evident...


Si jmaais tu souhaites de l'aide pour parler de tes ressentis ou bien des petits exercices qui peuvent t'aider à dormir par exemple, n'hesite pas a me contacter par mp (c'est plus facile pour moi par mp).

Courage. Et tu avances bien